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janvier 2002




 

Communiqués de presse 1999
 

21 décembre 1999

Collectif d'Action Contre le Chômage d'Ales et des Cévennes Collectif des chômeurs et précaires des vallées de la cèze et de l'Auzonnet

A l'appel de nos deux collectifs nous nous sommes rassemblés ce matin 21 décembre devant la sous préfecture. une délégation a été reçue par madame Malbosc représentant monsieur le sous-préfet. Nous venions en effet chercher les réponses à nos revendications que nous avions déposées le mercredi 15 décembre. Rappelons que nous revendiquions :

- Un travail pour tous : une baisse suffisante du temps de travail, sans diminution de salaire, pour permettre à tous un emploi décent.

- Un revenu pour les moins de 25 ans. - l'augmentation de 1500F de tous les minima sociaux y compris le SMIC et les petites retraites.

- Une prime d'urgence sociale de 3000 F pour tous les rtevenus inférieurs ou égaux au SMIC.

- Une aide départementale de 1000F du conseil général du Gard pour les même catégories (ainsi que cela a été fait dans les bouches du Rhône)

Madame Malbosc, sur toutes ces revendications nous a signifié son incapacité à faire quoi que ce soit à son niveau. Elle nous a informé que la réponse des pouvoirs publics était à tous les niveaux une fin de non recevoir. Elle nous a ensuite venté les différentes mesures prises en faveur des chômeurs et précaires par les pouvoirs publics.

D'après elle nous devrions être très content, très heureux et chanter les louanges de nos bienfaiteurs du gouvernement.

Hé bien nous ne sommes pas contents ! Pour nous les miettes de Martine Aibry sont insultantes et même provocantes.

Pour ces raisons nous sommes, tous, prêts à poursuivre le combat. C'est ce que nous avons dit en sortant de cette entrevue.

Nous sommes , ensuite allé occuper la salle des pas perdus du palais de justice pour signifier justement que, pour nous il n'y a pas de justice sociale dans ce pays. Nous comptons le dire haut et fort dans les mois à venir. 13000 personnes se décèdent par suicide chaque année dans ce pays. Bon nombre d'entre-elles ont été poussée à ce geste par le chômage ou la précarité.

Des millions de jeunes de moins de 25 ans sont sans travail et sans revenu : ils sont en danger (délinquance, drogue, prostitution, alcoolisme... ).

Pour toutes ces raisons et beaucoup d'autres :

Nous accusons le gouvernement de non assistance à personne en danger ! Nous dénoncerons le gouvernement pour ces faits devant l'opinion publique dans les mois à venir. Nous avons également l'intention de porter de toutes les manières possibles ce problème devant les tribunaux.

Les Collectifs

 

 

 

 

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