21
décembre 1999
Collectif
d'Action Contre le Chômage d'Ales et des Cévennes Collectif
des chômeurs et précaires des vallées de la cèze et de l'Auzonnet
A
l'appel de nos deux collectifs nous nous sommes rassemblés
ce matin 21 décembre devant la sous préfecture. une délégation
a été reçue par madame Malbosc représentant monsieur le sous-préfet.
Nous venions en effet chercher les réponses à nos revendications
que nous avions déposées le mercredi 15 décembre. Rappelons
que nous revendiquions :
-
Un travail pour tous : une baisse suffisante du temps de travail,
sans diminution de salaire, pour permettre à tous un emploi
décent.
-
Un revenu pour les moins de 25 ans. - l'augmentation de 1500F
de tous les minima sociaux y compris le SMIC et les petites
retraites.
-
Une prime d'urgence sociale de 3000 F pour tous les rtevenus
inférieurs ou égaux au SMIC.
- Une aide départementale de 1000F du conseil général du Gard
pour les même catégories (ainsi que cela a été fait dans les
bouches du Rhône)
Madame Malbosc, sur toutes ces revendications nous a signifié
son incapacité à faire quoi que ce soit à son niveau. Elle
nous a informé que la réponse des pouvoirs publics était à
tous les niveaux une fin de non recevoir. Elle nous a ensuite
venté les différentes mesures prises en faveur des chômeurs
et précaires par les pouvoirs publics.
D'après elle nous devrions être très
content, très heureux et chanter les louanges de nos bienfaiteurs
du gouvernement.
Hé
bien nous ne sommes pas contents ! Pour nous les miettes de
Martine Aibry sont insultantes et même provocantes.
Pour ces raisons nous sommes, tous, prêts à poursuivre le
combat. C'est ce que nous avons dit en sortant de cette entrevue.
Nous
sommes , ensuite allé occuper la salle des pas perdus du palais
de justice pour signifier justement que, pour nous il n'y
a pas de justice sociale dans ce pays. Nous comptons le dire
haut et fort dans les mois à venir. 13000 personnes se décèdent
par suicide chaque année dans ce pays. Bon nombre d'entre-elles
ont été poussée à ce geste par le chômage ou la précarité.
Des
millions de jeunes de moins de 25 ans sont sans travail et
sans revenu : ils sont en danger (délinquance, drogue, prostitution,
alcoolisme... ).
Pour
toutes ces raisons et beaucoup d'autres :
Nous
accusons le gouvernement de non assistance à personne en danger
! Nous dénoncerons le gouvernement pour ces faits devant l'opinion
publique dans les mois à venir. Nous avons également l'intention
de porter de toutes les manières possibles ce problème devant
les tribunaux.
Les
Collectifs
|