Collectif d'Action Contre le Chômage d'Alès et des Cévennes

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Le PARE, un descendant des lois pétinistes

 

Notre combat contre le PARE









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janvier 2002




 

 

Les textes de cette page ont été glanés sur le web, sur des groupes de discussions ou diffusés par notre collectif. Une brochure a été éditée à partir de ceux-ci.

SOCIAL.

L'avenir de l'UNEDIC au cour des manigances du patronat.

LE MEDEF VEUT L'UNEDIC A SA MAIN

Le patronat invente le paritarisme " à la carte ". · l'UNEDIC, qu'il cogère directement avec la CFDT et à laquelle il cédera la présidence en avril, le MEDEF entend évacuer les syndicats non-signataires et se débarrasser de toute interférence de l'Etat. Lorsqu'au printemps et à l'été derniers, l'avenir de l'assurance chômage était au cour du débat social, le patronat avait essayé de mettre la main une bonne fois pour toutes sur l'UNEDIC. Au terme d'un feuilleton dramatique, dénoué un soir d'octobre par une conversation téléphonique entre Ernest-Antoine Seillière et Lionel Jospin, il y était parvenu, raflant le grisbi des baisses de cotisations sociales, rendant les chômeurs responsables de leur situation de chômage sans engager véritablement, en contrepartie, les entreprises, et conduisant le régime d'assurance chômage sur le chemin de sa transformation en réservoir de main-d'ouvre qualifiée à prix cassés. Et comme le MEDEF est proprement insatiable, son vice-président, Denis Kessler, avait même pris le soin d'exclure les deux syndicats non-signataires, représentatifs de 53 % des salariés aux dernières élections prud'homales, d'une commission de suivi " paritaire ". " La commission délibère sur les questions relatives à l'interprétation du règlement et à son champ d'application ", stipule la convention du 1er janvier 2001. · l'époque, les syndicats signataires (CFDT, CFTC et CGC) avaient feint de ne pas voir cette partie de la convention qui pourtant marquait la fin d'une époque où le paritarisme existait, formellement, avec égalité des acteurs syndicaux. Hier, au cours d'une réunion convoquée discrètement par le patronat, la question de la participation de la CGT et de FO à l'administration de l'UNEDIC est revenue brutalement sur le tapis. Dans une convention relative aux institutions de l'assurance chômage, dans laquelle le MEDEF opère un toilettage sémantique en remplaçant systématiquement les termes ringards comme " organisations syndicales patronales " par les modernes " organisations nationales d'employeurs ", le patronat propose une réforme radicale des statuts et du fonctionnement de l'UNEDIC. Le but poursuivi par l'organisation patronale est limpide : il s'agit, pour le MEDEF, d'amoindrir les pouvoirs - déjà assez maigrichons - du conseil d'administration de l'UNEDIC, de les concentrer dans les mains des membres - nettement moins nombreux et plus fiables à ses yeux - du bureau et de mettre au pas les Assedic en leur ôtant toute autonomie. Pour ce faire, le patronat envisage de modifier les règles démocratiques au sein du conseil d'administration. Ainsi, les décisions importantes comme celles de modifier les statuts de l'organisme paritaire doivent, pour prendre effet, être adoptées par le conseil d'administration à une majorité des deux tiers dans le collège des représentants des salariés et dans le collège des employeurs. Or, selon la précédente convention qui régit encore aujourd'hui le fonctionnement de l'UNEDIC, chaque syndicat de salariés dispose de cinq représentants : dans la situation actuelle, en comptant avec l'opposition de la CGT et FO, il est tout simplement impossible d'atteindre, dans le collège salariés, la majorité requise des deux tiers. Qu'à cela ne tienne ! Le MEDEF change les règles et entend remplacer dans les statuts la formule " les deux tiers des voix des administrateurs ayant le droit de vote " par cette autre " la majorité absolue des suffrages exprimés ". Merveilleux patronat : là où l'Europe cale depuis des années, il tente, d'un coup de baguette magique, le passage de la majorité qualifiée à la majorité simple dans la gestion de l'UNEDIC. Et là, ça roule : la CFDT, la CFTC et la CGC dépassent de justesse la majorité simple dans le collège salariés du conseil d'administration de l'UNEDIC. Alors que se profile un conseil d'administration programmé le 28 mars et alors que le patronat s'apprête à céder, début avril, à la CFDT la présidence de l'UNEDIC, les syndicats signataires de la convention instaurant le PARE n'ont guère communiqué à la presse, hier après-midi au siège du MEDEF, leurs opinions sur les propositions patronales. Tout juste Michel Coquillion, négociateur de la CFTC, admettait-il que " l'opposition maintenue de la CGT et FO au PARE pose un problème "... En revanche, les représentants de la CGT et de FO ne se sont, eux, pas privés de supputer sur les intentions du patronat. " Les cotisations d'assurance chômage des entreprises et des salariés ne peuvent pas être la propriété de tel ou tel syndicat, s'indigne Jean-Claude Quentin, secrétaire confédéral de FO. Une partie du débat consiste pour les signataires de la convention à décider si elles entendent admettre la CGT et FO dans les instances ou si elles préfèrent les exclure. Tout dépend du prix qu'ils veulent nous faire payer pour faire en sorte qu'on siège. Vont-ils nous demander de retirer notre recours devant le Conseil d'Etat ? Nous ne l'envisageons pas. Vont-ils nous demander de signer la convention ? Nous ne l'envisageons pas plus. " De son côté, la CGT qui a, depuis mardi soir, révélé le contenu du projet patronal, ne décolère pas. " On nous demande aujourd'hui de participer à la construction d'une conception centraliste, antidémocratique, de la gestion de l'UNEDIC, s'indigne Jacqueline Lazarre. Nous voyons se profiler une dépossession totale des prérogatives, pourtant insuffisantes, des organisations syndicales. Il faudrait être touché par le syndrome du boucher végétarien pour accepter de telles propositions. " C'est tout le paradoxe de ce projet patronal : demander à la CGT et FO, et plus largement aux syndicats de salariés, de ratifier eux-mêmes leur exclusion du régime. Dans ces conditions, la négociation ne paraissait pas prête de se terminer, hier soir, au siège du MEDEF.

Lucy Bateman et Thomas Lemahieu

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Marie d'après Jean de la Fontaine

LES ANIMAUX MALADES DE LA PESTE

Un mal qui répand la terreur,

Mal que le Pouvoir en sa fureur

Inventa pour punir les crimes des chômeurs,

La Précarité (puisqu'il faut l'appeler par son nom)

Capable d'enrichir en un jour les patrons,

Faisait aux citoyens la guerre.

Ils ne mouraient pas tous, mais 8 millions étaient frappés :

On n'en voyait point d'occupés

A chercher le soutien d'une mourante démocratie;

Nul espoirs n'excitait leur envie ;

Ni Chômeurs ni Précaires n'espérait

La Fin de l'Injustice. Les journées se fuyaient :

Plus d'amour, partant plus de joie.

Le Medef tint conseil, et dit : Mes chers amis,

Je crois que le Ciel a permis

Pour leurs péchés cette infortune ;

Que le plus coupable d'entre eux

Se sacrifie aux traits du céleste courroux,

Peut-être il obtiendra la guérison commune.

L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents

On fait de pareils dévouements :

Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence

L'état de notre conscience.

Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons

J'ai dévoré force Lois.

Que m'avaient-elles fait ? Nulle offense :

Même il m'est arrivé d'outrepasser mes droits.

Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense

Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi :

Car on doit souhaiter selon toute justice

Que le plus coupable périsse.

Sire, dit le Premier Ministre, vous êtes trop bon Roi ;

Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;

Et bien, Truquez Lois, démocratie, sotte espèce,

Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Baron

En les croquant beaucoup d'honneur.

Et quant au Chômeur l'on peut dire

Qu'il est digne de tous maux,

Etant de ces gens-là qui sur les patrons

Se font un chimérique empire.

Ainsi dit le Premier Ministre, et flatteurs d'applaudir.

On n'osa trop approfondir

De l'Etat, ni de la Bourse, ni des autres puissances,

Les moins pardonnables offenses.

Tous les gens Bafoueurs, jusqu'aux simples clampins,

Au dire de chacun, étaient de petits saints.

Le Chômeur vint à son tour et dit : J'ai souvenance

Qu'en un jour de grande détresse,

La faim, le froid, la colère, et je pense

Quelque fierté aussi me poussant,

Je refusais malgré votre opinion de signer le PARE.

Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.

A ces mots on cria haro sur le précaire.

Un Syndicaliste quelque peu clerc prouva par sa harangue

Qu'il fallait dévouer Ce Chômeur effronté,

Ce rebelle, d'où venait tout leur mal.

Sa peccadille fut jugée un cas pendable.

Refuser le PARE ! quel crime abominable !

Rien que la mort n'était capable

D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.

Selon que vous serez puissant ou misérable,

Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

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23 mars 2001........................................(AFP)

La CGT a décidé vendredi de suspendre la consultation de ses instances et de ses organisations sur une éventuelle signature de la convention des institutions de l'assurance chômage, afin de mesurer toutes les conséquences de son éventuel engagement. La décision de la CGT intervient après la diffusion par le Medef (patronat), vendredi matin, d'un communiqué livrant son interprétation sur l'engagement des partenaires sociaux dans la convention des institutions, a indiqué Jacqueline Lazarre, secrétaire confédérale CGT, lors d'une conversation téléphonique avec l'AFP. La convention des institutions, qui régit le fonctionnement des instances de l'assurance chômage, stipule que les organisations signataires sont "réputées adhérentes" à la nouvelle convention d'assurance chômage entrée en vigueur le 1er janvier 2001. Jeudi matin, après dix heures de discussions, le patronat (Medef, GGPME, UPA), la CFDT, la CFTC, la CFE-CGC mais aussi FO ont signé cette convention.

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28 mars 2001:

Communiqué de presse CA de l'UNEDIC du 28 mars 2001:

les associations exigent d'être entendues ! Mobilisation contre le PARE, le chômage et la précarité ! Non à la nouvelle convention assurance chômage illégale ! Pour l'indemnisation de toutes les formes de chômage et de précarité ! Nous continuons la lutte pour l'indemnisation de toutes les formes de chômage sans exclusive d'âge, de situation familiale, d'antériorité professionnelle ou de nationalité, avec le SMIC pour référence. Nous revendiquons l'unification des différents systèmes d'indemnisation (UNEDIC - ASSEDIC, minima sociaux…) par une charte de service public garantissant l'égalité des droits et un fonctionnement véritablement démocratique. Après le recours de nos trois associations ont déposé devant le Conseil d'Etat, soutenues dans cette démarche par l'Union Syndicale G10 Solidaire, le SNU-ANPE-FSU et la CNT, nous portons plainte maintenant au Tribunal de Grande Instance pour non-respect des textes et lois en vigueur. Le 28 mars, le Conseil d'Administration de l'UNEDIC, va décider d'une organisation des ASSEDIC qui ne réglera rien au manque de démocratie caractéristique de ces organismes : toujours pas d'élection des dirigeants, pas de consultation des associations ni de droit d'expression, ni encore de présence des chômeurs et précaires là où se décide leur sort. Cette journée sera l'occasion de rappeler au MEDEF et à ses amis que la mobilisation continue contre leur volonté de casser toute protection sociale et de rendre, en y mettant les formes, le travail obligatoire à n'importe quel prix, dans n'importe quelles conditions. Les 113 milliards d'excédents prévus à l'UNEDIC doivent servir à 100% à indemniser les chômeurs et précaires maintenus dans la misère et certainement pas à baisser les cotisations des patrons dont les profits se portent toujours mieux, souvent grâce aux licenciements. C'est dans cet esprit que les associations ont demandé à être reçues ce jour-là par les responsables de l'assurance chômage. AC !, APEIS, MNCP vous invitent à manifester votre détermination en vous rassemblant le mercredi 28 mars, à à préparer ensemble les mobilisations suivante et à les soutenir dans les démarches juridiques qu'elles ont intentées pour faire valoir les droits des chômeurs et précaires. AC ! APEIS MNCP.

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"Prime pour l'Emploi"

Travail Précaire Stop à l'arnaque !

Le Gouvernement a baissé les impôts pour les classes moyennes et pour les riches. Il fallait "faire un geste" pour les pauvres. C'est "la prime pour l'emploi". Mesure injuste, qui ne concerne pas celles et ceux qui en ont le plus besoin, et qui laisse de côté le problème essentiel: le développement de la précarité du Travail. -> ceux qui en ont le plus besoin ne toucheront pas la "prime pour l'emploi"! La mesure prise par le Gouvernement ne concerne que les "revenus du travail", au dessus de l'équivalent de quatre mois au SMIC. - les personnes aux minima sociaux: RMI, ASS, AAH…ne toucheront rien ! - tous ceux qui auront galéré sur des petits boulots rapportant dans l'année moins de20575 F ne toucheront rien ! - les jeunes de moins de 25 ans, en particulier, qui sont interdits de RMI, qui ont le plus de mal à trouver un vrai boulot, et constituent la plus grande partie des "nouveaux pauvres", ne toucheront rien ! - la prime sera d'autant plus importante que le "revenu du travail" sera plus proche du SMIC : environ 1 500 F pour l'année 2001 pour une personne seule. -> c'est une incitation de plus à "accepter" les boulots précaires ! La principale cause de la pauvreté, c'est le développement de la précarité du travail: - Certaines embauches (Commerces, Services, Nettoyage…) ne se font plus qu'en CDD ou CDI de 20 h - L'intérim continue à exploser: + 20% en 2000 ! Pourtant rien n'est fait pour s'attaquer au développement de la précarité du travail, au contraire: - le Gouvernement refuse de s'attaquer à l'emploi précaire: aucune mesure de taxation du recours systématique à l'emploi précaire, aucune contrainte envers les employeurs - pire: le Gouvernement aide le patronat à renforcer les contraintes…envers les chômeurs, "coupables" de refuser les emplois de merde qu'on leur propose. Il cautionne l'instauration du PARE ("Plan d'Aide au Retour à l'Emploi") à partir du 1er juillet. Sous prétexte "d'aider les chômeurs à retrouver un travail", on les incitera encore plus à accepter des boulots qui sont de plus en plus précaires. Et on subventionnera les patrons, avec nos cotisations ASSEDIC, pour "accueillir les chômeurs en difficulté". De qui se moque-t-on ? STOP AU TRAVAIL PRÉCAIRE ! Un emploi c'est un droit ! Un revenu c'est un dû !

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Droit à la parole Face au Projet du Rma ( l'insertion versant Secteur Public )

et du PAP lié au PARE ( Insertion Secteur Privé ) ,

qui prétendent toutes deux de manière insidieuse à rendre obligatoire le travail à vil prix ; Pour celles et ceux qui n'entendent pas accepter cette logique et pouvoir disposer de motifs légitimes supplémentaires de refus:

Ci-dessous, un texte des Conventions Internationales trouvés sur le site de L'Organisation Internationale du Travail,

texte relatifs au Travail Obligatoire, justement.

Texte 1

C105

Convention sur l'abolition du travail forcé, 1957 Convention concernant l'abolition du travail forcé

(Note: Date d'entrée en vigueur: 17:01:1959.) Lieu:Genève Date d'adoption:25:06:1957

Session de la Conference:40 La Conférence générale de l'Organisation internationale du Travail,

Convoquée à Genève par le Conseil d'administration du Bureau international du Travail, et s'y étant réunie le 5 juin 1957, en sa quarantième session;

Après avoir examiné la question du travail forcé, qui constitue le quatrième point à l'ordre du jour de la session;

Après avoir pris note des dispositions de la convention sur le travail forcé, 1930; Après avoir noté que la convention de 1926 relative à l'esclavage prévoit que des mesures utiles doivent être prises pour éviter que le travail forcé ou obligatoire n'amène des conditions analogues à l'esclavage et que la convention supplémentaire de 1956 relative à l'abolition de l'esclavage, de la traite des esclaves et des institutions et pratiques analogues à l'esclavage vise à obtenir l'abolition complète de la servitude pour dettes et du servage;

Après avoir noté que la convention sur la protection du salaire, 1949, énonce que le salaire sera payé à intervalles réguliers et interdit les modes de paiement qui privent le travailleur de toute possibilité réelle de quitter son emploi; Après avoir décidé d'adopter d'autres propositions relatives à l'abolition de certaines formes de travail forcé ou obligatoire constituant une violation des droits de l'homme tels qu'ils sont visés par la Charte des Nations Unies et énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l'homme;

Après avoir décidé que ces propositions prendraient la forme d'une convention internationale, adopte, ce vingt-cinquième jour de juin mil neuf cent cinquante-sept, la convention ci-après, qui sera dénommée Convention sur l'abolition du travail forcé, 1957.

Article 1

Tout Membre de l'Organisation internationale du Travail qui ratifie la présente convention s'engage à supprimer le travail forcé ou obligatoire et à n'y recourir sous aucune forme: a) en tant que mesure de coercition ou d'éducation politique ou en tant que sanction à l'égard de personnes qui ont ou expriment certaines opinions politiques ou manifestent leur opposition idéologique à l'ordre politique, social ou économique établi; b) en tant que méthode de mobilisation et d'utilisation de la main-d'oeuvre à des fins de développement économique; c) en tant que mesure de discipline du travail; d) en tant que punition pour avoir participé à des grèves; e) en tant que mesure de discrimination raciale, sociale, nationale ou religieuse.

Article 2

Tout Membre de l'Organisation internationale du Travail qui ratifie la présente convention s'engage à prendre des mesures efficaces en vue de l'abolition immédiate et complète du travail forcé ou obligatoire tel qu'il est décrit à l'article 1 de la présente convention. DISPFIN

Article 3

Les ratifications formelles de la présente convention seront communiquées au Directeur général du Bureau international du Travail et par lui enregistrées.

Article 4 1.

La présente convention ne liera que les Membres de l'Organisation internationale du Travail dont la ratification aura été enregistrée par le Directeur général. 2. Elle entrera en vigueur douze mois après que les ratifications de deux Membres auront été enregistrées par le Directeur général. 3. Par la suite, cette convention entrera en vigueur pour chaque Membre douze mois après la date où sa ratification aura été enregistrée.

Article 5 1.

Tout Membre ayant ratifié la présente convention peut la dénoncer à l'expiration d'une période de dix années après la date de la mise en vigueur initiale de la convention, par un acte communiqué au Directeur général du Bureau international du Travail et par lui enregistré. La dénonciation ne prendra effet qu'une année après avoir été enregistrée. 2. Tout Membre ayant ratifié la présente convention qui, dans le délai d'une année après l'expiration de la période de dix années mentionnée au paragraphe précédent, ne fera pas usage de la faculté de dénonciation prévue par le présent article sera lié pour une nouvelle période de dix années et, par la suite, pourra dénoncer la présente convention à l'expiration de chaque période de dix années dans les conditions prévues au présent article.

Article 6

1. Le Directeur général du Bureau international du Travail notifiera à tous les Membres de l'Organisation internationale du Travail l'enregistrement de toutes les ratifications et dénonciations qui lui seront communiquées par les Membres de l'Organisation.

2. En notifiant aux Membres de l'Organisation l'enregistrement de la deuxième ratification qui lui aura été communiquée, le Directeur général appellera l'attention des Membres de l'Organisation sur la date à laquelle la présente convention entrera en vigueur.

Article 7

Le Directeur général du Bureau international du Travail communiquera au Secrétaire général des Nations Unies, aux fins d'enregistrement, conformément à l'article 102 de la Charte des Nations Unies, des renseignements complets au sujet de toutes ratifications et de tous actes de dénonciation qu'il aura enregistrés conformément aux articles précédents.

Article 8

Chaque fois qu'il le jugera nécessaire, le Conseil d'administration du Bureau international du travail présentera à la Conférence générale un rapport sur l'application de la présente convention et examinera s'il y a lieu d'inscrire à l'ordre du jour de la Conférence la question de sa révision totale ou partielle.

Article 9 1.

Au cas où la Conférence adopterait une nouvelle convention portant révision totale ou partielle de la présente convention, et à moins que la nouvelle convention ne dispose autrement:

a) la ratification par un Membre de la nouvelle convention portant revision entraînerait de plein droit, nonobstant l'article 5 ci-dessus, dénonciation immédiate de la présente convention, sous réserve que la nouvelle convention portant revision soit entrée en vigueur;

b) à partir de la date de l'entrée en vigueur de la nouvelle convention portant revision, la présente convention cesserait d'être ouverte à la ratification des Membres. 2. La présente convention demeurerait en tout cas en vigueur dans sa forme et teneur pour les Membres qui l'auraient ratifiée et qui ne ratifieraient pas la convention portant revision.

Article 10

Les versions française et anglaise du texte de la présente convention font également foi.

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Références et Adresses des pages où on peut trouver les autres conventions sur :

Travail forcé

C. 29 / C. 105

Liberté syndicale

C. 87 / C. 98

Egalité de traitement

C. 100 / C. 111

Age minimum

C. 138

http://ilolex.ilo.ch:1567/scripts/convdf.pl?C29

http://www.transnationale.org/pays/ratif_ilo.htm

La France a ratifié toutes ces conventions.

 

Index de la brochure sur le PARE éditéé par le Collectif

Page 2- Appel avant le vote du PARE au Parlement

Page 4- Le PARE la vérité

Page 5-Les chiffres truqués du chômage

Page 6-Comment TOUS les syndicats ont accepter le PARE (en le signant ou non !)

Page 7- Un aspect de la Refondation Anti-sociale du MEDEF (de votre patron !) " Le Monde "

Page 8- Où la sagesse de FO (suivi par la CGT depuis) même à la collaboration de classes au détriment des plus faibles.

Page 9- Un certificat de bonne conduite attribué par le MEDEF à la CFDT

Page 9- Le trucage de la représentativité, de la démocratie et des mots par le MEDEF et ses collaborateurs.

Page 12- Marie le dit dans ce poème ; les 8 millions de pauvres sont les coupables et les défenseurs du libéralisme économique (patronat, syndicats et partis politiques compris) victimes de notre existence toujours croissante- " une solution, stériliser tous les pauvres comme risquent de le faire les Pays-Bas dans quelques années après avoir accepté l'euthanasie"

Page 14- Les organisations de chômeurs soutenues par quelques syndicats, si peu représentatifs qu'ils sont resté du bon côté, avec nous " ! "

Page 15- La prime pour l'emploi, de toute façon c'est pas pour nous mais pour les plus nantis des salariés (futurs chômeurs !)

Page 16- La Convention sur l'abolition du Travail Forcé. Adoptée le 25 juin 1957 à Genève. Convention signée par la France et remise en cause avec le PARE " PLAN D'AVENIR POUR LE RETOUR A L'ESCLAVAGE " signé par la France, sans ses pauvres, sans ceux non plus qui l'ont accepter de fait en siégeant dans les instance de l'UNEDIC et des ASSEDIC.C'est à dire les cinq confédérations syndicales ( il faudra bientôt dire : organisations nationales des salariés pour le MEDEF et ses COLLABO).

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